La police brésilienne se précipite sur un anneau présumé de «tortion sexuelle» cryptographique – Comment les victimes ont-elles été contraintes?

Un ballon décoré du drapeau du Brésil est entouré de menottes.
Source : Dwiangga/Adobe

La police brésilienne a lancé ce qu’elle croit être un réseau d’extorsion de crypto-monnaie sur le thème du sexe qui a vu des victimes soumises à un chantage pour qu’elles remettent des jetons.

Le média brésilien Livecoins a rapporté que l’enquête portait le nom de code Operation Sextorsion et qu’elle avait été menée par la police civile à Patos de Minas, Minas Gerais.

Trois suspects anonymes, soupçonnés d’être membres « d’une organisation criminelle », ont été arrêtés après que des mandats ont été délivrés par la police civile du district fédéral.

Fraude à la cryptographie au Brésil : la « tortion sexuelle » est-elle une nouvelle tactique criminelle ?

Les agents ont affirmé que l’anneau créait de « faux profils » pour des femmes inexistantes sur des applications de rencontres. Le ring exploitait alors ces comptes, s’adressant « principalement aux hommes » sur ces plateformes. Après avoir discuté pendant un certain temps, les membres du réseau auraient ensuite demandé aux victimes d’envoyer des photos et des vidéos « intimes ».

Dès réception de ces documents, les membres du réseau auraient menacé d’exposer ces photos et vidéos au public à moins qu’ils ne reçoivent un paiement.

Les victimes auraient été invitées à payer en crypto ou en utilisant la plateforme de paiement instantané PIX de la Banque centrale.

La police semble avoir été informée du stratagème présumé lorsqu’un individu de 68 ans s’est manifesté. L’homme de 68 ans a déclaré avoir été victime de l’anneau.

Les agents ont déclaré avoir mené deux raids de « perquisition et saisie » à Patos de Minas. Les agents ont déclaré avoir arrêté deux hommes (âgés de 24 et 31 ans) et une femme, âgée de 27 ans.

Le trio fait l’objet d’une enquête pour suspicion d’infraction aux lois sur le crime organisé, l’usurpation d’identité, l’extorsion et le blanchiment d’argent.

Ils pourraient encourir jusqu’à 29 ans de prison s’ils sont reconnus coupables.

Le mois dernier, la police et les procureurs du Brésil se sont vu accorder de nouveaux pouvoirs étendus de confiscation de la cryptographie alors que le pays intensifie sa lutte contre la fraude liée à la cryptographie.

Le gouvernement a également créé un «groupe de travail» sur la cryptographie. Le groupe comprend des avocats et des procureurs qui ont été chargés de rédiger des propositions de réforme juridique.

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