La République centrafricaine travaille au lancement de la première plateforme d’investissement en crypto-monnaies du continent, qui vise à attirer davantage d’investisseurs vers les actifs numériques malgré les préoccupations croissantes en matière de réglementation dans le monde entier, rapporte Reuters.
Après des décennies de conflit armé, la RCA est devenue le premier pays d’Afrique et le deuxième pays au monde à adopter le bitcoin comme monnaie officielle, qui peut être utilisée pour les paiements et les échanges en toute légalité. Au moment de la mise sous presse, le gouvernement n’a pas fourni les détails techniques pour la mise en œuvre de la nouvelle technologie.
Le projet annoncé de crypto-monnaie « SANGO » a déjà un site web disponible pour les investisseurs qui souhaitent s’inscrire sur la liste d’attente. Selon le président de la république, un système financier traditionnel ne pouvait pas être mis en œuvre dans le pays, c’est pourquoi ils ont opté pour l’option numérique.
La bureaucratie est le principal problème des économies traditionnelles comme celles de la RCA.
Selon un article de Reuters, il n’y avait aucune preuve de la fonctionnalité réelle du centre de crypto-monnaie annoncé, ni aucun détail sur le contexte technique du projet.
L’adoption du bitcoin en République centrafricaine a été une décision plutôt surprenante, car le pays reste encore fortement sous-développé en termes d’intérêt et de distribution d’électricité. Les experts en crypto-monnaies doutent que le pays soit en mesure d’attirer un montant significatif d’investissements en Bitcoin après le lancement effectif d’un « hub ». »
Auparavant, le Salvador est devenu le premier pays à adopter officiellement le bitcoin comme monnaie légale et a même poussé l’adoption du portefeuille Chivo utilisé pour payer les impôts et effectuer les paiements quotidiens. Malheureusement, de nombreux experts ont exprimé des inquiétudes quant au succès de l’expérience.
