Au cours d’un large entretien avec le cofondateur de Trustless Media et ancien journaliste de CNBC, Zack Guzman, Do Kwon de Terra a déclaré qu’il était le seul responsable de la chute du projet cryptographique populaire.
Kwon reconnaît qu’il est la personne qui a présenté les « vulnérabilités » qui ont entraîné le crash de plusieurs milliards de dollars.
Après son effondrement spectaculaire en mai, l’un des projets de crypto les plus réussis a instantanément attiré des accusations de fraude, la réputation de Kwon en prenant un coup massif.
Kwon insiste sur le fait qu’il n’a jamais vendu à découvert aucune crypto-monnaie de toute sa vie (et encore moins les crypto-monnaies de l’écosystème Terra), rejetant les rumeurs selon lesquelles il aurait lui-même profité du crash épique. Le développeur controversé affirme qu’il a lui-même brûlé la majeure partie de sa valeur nette en quelques jours lorsque LUNA et UST ont atteint le niveau zéro en mai dernier. Cependant, en raison de la nature anonyme des crypto-monnaies, il est presque impossible de vérifier si les affirmations de Kwon sont légitimes ou non.
Kwon, qui a été comparé à la fondatrice de Theranos et à la fraudeuse condamnée Elizabeth Holmes, affirme que la principale différence entre la tristement célèbre escroquerie biotechnologique et Terra est que cette dernière avait un produit fonctionnel. L’entrepreneur sud-coréen est catégorique : le stablecoin UST fonctionnait « à merveille » jusqu’à ce qu’il cesse soudainement de fonctionner.
L’entrepreneur ne s’inquiète pas de la perspective d’une éventuelle peine de prison, répondant simplement que « la vie est longue » lorsqu’on l’interroge sur sa situation difficile.
Avec une série d’enquêtes et de poursuites, les murs juridiques semblent se refermer sur Kwon. Fin juin, les employés de Terraform Labs se sont vus interdire de quitter la Corée du Sud. Kwon lui-même est actuellement basé à Singapour.
Malgré les problèmes juridiques croissants, Kwon reste optimiste quant à son avenir dans la crypto, prévoyant de rester dans l’industrie pour les 20 prochaines années.
