Lors de sa participation à la conférence virtuelle DC Fintech Week, le PDG de Ripple, Brad Garlinghouse, a déclaré que la clarté réglementaire que l’Ether, la deuxième crypto la plus importante, a reçue de la part de la Securities and Exchange Commission des États-Unis, lui a permis de dépasser le XRP :
Au cours des dernières années, XRP était le deuxième actif numérique le plus précieux. Lorsqu’il est devenu évident que la SEC avait donné un laissez-passer à l’ETH, ce dernier a évidemment explosé… Cette clarté a aidé.
Garlinghouse ajoute que les forces du marché sont censées déterminer les gagnants et les perdants au lieu des régulateurs.
En décembre 2017, XRP est devenu la deuxième crypto la plus importante, mais il a depuis glissé à la septième place.
L’Ether est maintenant fermement en deuxième position, sa capitalisation boursière ayant récemment dépassé celle du géant bancaire JPMorgan.
Garlinghouse a reproché à Gary Gensler de refuser de répondre à la question de savoir si la crypto-monnaie rivale est une valeur mobilière, ajoutant que les lois actuelles sur les valeurs mobilières sont dépassées :
Si les lois sont si claires, alors disons simplement la réponse à ces questions.
Il a également fait l’éloge des “limiers de Twitter” qui sont occupés à disséquer le dossier de la SEC contre Ripple.
Le patron de Ripple a réitéré son affirmation maintes fois répétée sur le manque de clarté aux États-Unis. Il a également déclaré que la société n’avait signé aucun nouveau client aux États-Unis en raison des vents contraires réglementaires, mais que cela ne l’empêchait pas de se développer dans le monde entier :
Nous nous développons beaucoup plus en dehors des États-Unis.
L’attitude hostile de la Chine à l’égard des crypto-monnaies n’a pas beaucoup de sens à long terme, selon Garlinghouse.
