Un tribunal français emprisonne un escroc international de cryptographie de 50 ans pendant quatre ans

Source : Ricochet64/Adobe

Le cerveau de 50 ans d’une “vaste” et “internationale” escroquerie cryptographique française qui a dupé au moins 14 victimes sur plus de 375 000 $ a été condamné à quatre ans de prison.

Le Parisien a rapporté que le cerveau était un habitant de Seine-et-Marne, un département de la région Île-de-France. L’homme a été condamné par le tribunal correctionnel de Fontainebleau. Le tribunal a appris que l’homme et ses associés avaient concocté une “escroquerie particulièrement sophistiquée” pour tromper les victimes en France et en Israël.

Le tribunal a appris que l’homme s’était “fait passer pour” un célèbre gestionnaire et trader de fonds spéculatifs français nommé Pierre Andurand – et s’en était pris aux victimes d’une plate-forme de trading crypto aujourd’hui disparue. Les malfaiteurs se sont procuré un « ancien dossier » appartenant à la plateforme, qui contenait les noms et coordonnées des victimes.

L’homme, se faisant passer pour Andurand, a offert aux victimes la possibilité de “récupérer leurs fonds”. Il a insisté pour qu’ils lui versent “une commission” ou “réinvestissent leur crypto” dans sa propre plateforme.

Le tribunal a appris que l’homme et ses associés “se faisaient passer pour des commerçants professionnels travaillant pour le compte d’une société” qui avait acheté la bourse liquidée.

L’homme a affirmé qu’il travaillait “pour le compte” d’une société basée à San Francisco, aux États-Unis – et permettrait aux victimes de récupérer leurs fonds en “réinvestissant” dans une “crypto-monnaie à très haut rendement”.

Les arnaqueurs français à la crypto : comment ils ont trompé leurs victimes

Le tribunal a également appris que, dans le cas d’une victime basée à Château-Landon, les escrocs avaient réussi à convaincre un homme de remettre des coordonnées bancaires et des informations de carte de crédit. Avec ces données, ils ont pu vider des comptes de milliers de dollars en fiat.

L’affaire a plusieurs parallèles avec une éventuelle arnaque cryptographique sud-coréenne de 8 millions de dollars.

En janvier, un groupe de 40 victimes présumées se sont plaintes d’avoir été amenées à acheter un cryptoactif potentiellement sans valeur (ou inexistant).

Les cerveaux présumés, selon la police, se sont fait passer pour une «équipe de compensation des pertes», s’adressant aux personnes qui avaient récemment subi des pertes financières.

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